vendredi 4 août 2023

Le manoir des dames, la fin 5

 Sylvie découvre le rituel



Sylvie était vraiment inquiète car le vendredi du rituel approchait, certes elle était au manoir depuis 15 jours et elle avait déjà reçu de nombreuses et cuisantes correction mais elle avait entendu les dames parler de ce rituel avec un peu d'angoisse. Adélaïde n'avait rien voulu lui révéler pour ne pas trop l'inquiéter. Tout juste lui avait-elle dit que ça se passait le vendredi après-midi dans la grande salle et qu'il fallait être en chemise de nuit.

- en chemise de nuit ? En pleine journée mais pourquoi ?

- tu verras. À au fait tu ne dois pas mettre de culotte sous ta chemise de nuit.

Sylvie avait rougi en pensant à sa honte d'être nue sous sa chemise de nuit en présence des autres dames.

Le jour est enfin arrivé, toutes les dames étaient en tenue de nuit, les six plus jeunes en pyjama et les dames plus matures étaient comme Sylvie en chemise de nuit, elles avaient toutes les fesses nues en dessous.

Mildred procéda au tirage au sort sur la première chaise était assise Margot une des plus jeunes,  elle avait 15 ans et un joli derrière bien potelé. À ses côtés se tenait Virginie avec son large fessier très blanc que Mildred adorait mettre à nu car il rougissait magnifiquement, il y avait 7 chaises occupées et 7 dames qui attendait la suite. Mildred annonça.

- Sylvie !!

Elle regarda Adélaïde, un peu surprise. Mélanie lui expliqua.

- ma petite Sylvie tu vas devant Margot et tu te couches sur ses genoux, c'est elle qui va s'occuper de tes fesses.

Le ciel tombait sur la tête de Sylvie, elle ouvrit la bouche pour protester mais le regard sévère de Mélanie l'en dissuada, elle s'approcha des genoux de la jeune fille qui souriait. Elle tapotait ses cuisses d'un air un peu moqueur, administrer une fessée cul nu à cette dame qui avait l'âge de son arrière grand-mère était une compensation à la correction qu'elle recevrait plus tard. Quand Sylvie fut contre ses cuisses, elle lui prit la main et l'aida à se coucher en travers de ses genoux. Sylvie était rouge de honte mais ce n'était que le début, elle savait qu'il y avait 13 paires d'yeux sans compter les gouvernantes qui la regardait dans cette position habituellement réservée aux vilaines filles. Mélanie regarda Margot en souriant.

- montre nous donc les jolies fesses de Sylvie.



La jeune fille saisit l'ourlet de la chemise de nuit et la retroussa très haut sur les reins, dévoilant les larges fesses encore bien rebondies de la pauvre Sylvie. Elle serrait ses fesses pour essayer de cacher son intimité, elle avait poussé un petit cri en sentant l'air frais sur ses fesses. Maintenant la main de Margot reposait calmement sur son fessier, attendant la suite.

- Adélaïde !!

Mildred avait parlé très fort pour couvrir les murmures des dames qui admiraient la croupe si bien présentée de Sylvie. Adélaïde se dirigea vers sa petite fille Virginie qui était également ravie de pouvoir fesser sa grand-mère. Elle savait qu'elle allait aussi lui administrer une fessée avec la canne et c'était très agréable. Elle savait néanmoins que sa grand-mère n'allait pas épargner ses bonnes grosses fesses bien potelées et que le paddle lui ferait une paire de fesses très rouges. Mais en attendant elle prenait plaisir à mettre à nu les fesses de sa grand-mère, la chemise de nuit blanche avait été retroussée aussi bien haut pour dégager la belle paire de fesse.

Bientôt toutes les dames assises eurent une punie couchée sur leurs genoux, les chemises de nuit largement retroussée et les culottes de pyjama baissées montraient des fesses de tailles et de formes différentes mais toute serrées par l’angoisse de la future fessée.

Les mains reposaient sur les fesses, c’est Mélanie qui annonça le début de la punition.

- je vais claquer dans mes mains et vous commencerai toutes à fesser en même temps, le rythme sera donné par Margot, vous fesserez à la même vitesse qu’elle.

Elle regarda la jeune fille qui était très impressionnée par cette responsabilité.

- tu claques bien fort les fesses de Sylvie ma chérie, ni trop vite, ni trop lentement, n’oublie pas que Mildred à la canne pour s’occuper de ta main si tu ne donnes pas la fessée correctement.

Margot avait l'habitude de la fessée, elle en recevait régulièrement depuis son plus jeune âge et toujours fesses nues c'était un principe au manoir, la culotte était toujours baissée avant l'administration de la punition, pour bien faire honte à la punie et pour que la fesseuse puisse vérifier l'efficacité de la fessée en contrôlant la rougeur des fesses.

Elle regardait avec envie le beau et large fessier de Sylvie étalé devant ses yeux. Depuis le changement de rituel elle avait aussi administré elle même la fessée à une de ses tantes, elle savait donc comment bien claquer les fesses pour que la punie s'en souvienne longtemps.

Mélanie claqua dans ses mains et toutes les dames levèrent la leur et commencèrent à fesser les derrières dénudés. Margot s'appliquait elle craignait la canne sur les mains et elle voulait que miss Mélanie soit fière d'elle. Elle claquait très fort alternativement sur la fesse droite puis la gauche, le centre puis les côtés et enfin la base presque sur les cuisses. Sylvie avait été surprise par la vigueur des claques, cette petite était déjà une experte. Bientôt elle ne put retenir ses cris, ses jambes se mirent à battre en l'air frénétiquement, ses fesses s'ouvraient largement et bientôt au milieu des cris elle se mit à sangloter, elle ne pensait plus que c'était une jeune fille de 15 ans qui lui administrait ce châtiment, elle était revenue de nombreuses années en arrière quand sa maîtresse d'école la punissait ainsi. Elle demandait pardon, suppliait Margot de cesser la fessée.

- aïe, aïe aïe aïe, pardon mademoiselle, non, s'il vous plaît plus la fessée.

Margot souriait de voir cette dame âgée retomber en enfance, fière de son pouvoir, les fesses de Sylvie étaient maintenant écarlates sur toute leur surface. À ses côtés Virginie s'appliquait également à rougir le large fessier de sa grand-mère. Elle criait et pleurait comme Sylvie. La baronne Adélaïde De Bois Blanc n'était plus qu'une gamine en pleurs étalée sur les genoux d'une jeune femme ravie de la fesser sévèrement.



Mélanie était ravie de voir ces deux dames matures fessée par une jeune fille et une jeune femme, elle adorait cette inversion des rôles, elle était admirative devant l’application de Margot à corriger très sévèrement la cousine de son arrière grand-mère. Elle était tellement subjuguée qu’elle oubliait d’arrêter la punition. Tous les fessiers étaient maintenant d’un rouge très sombre, les dames couchées sur les genoux pleuraient toutes abondamment, leurs fesses dansaient, les pieds battaient l’air, c’était vraiment un spectacle merveilleux, Mildred et Agathe n’avaient pas eu à utiliser la canne car les fesseuses étaient très sévères, elles savaient que bientôt ce serait leur tour de chanter sous la fessée.

Mélanie sembla se réveiller de son rêve et elle claqua dans ses mains.

- c’est parfait ces derrières sont bien échauffés. Relevez vous et couvrez vos fesses, vous allez fesser à votre tour.

Les sept punies ne se le firent pas dire deux fois les culottes de pyjama remontèrent sur les fesses et les chemise de nuit redescendirent également couvrant des derrières écarlates et cuisants. Il y eu bien sûr quelques grimaces quand elles posèrent leurs fesses sur la chaise mais c’était compensé par le plaisir de se venger de la fessée reçue. Sylvie n’avait jamais donné la fessée, mais elle eu vite fait de baisser la culotte du pyjama de Margot pour découvrir son ravissant fessier bien potelé, Adélaïde avait retroussé la chemise de nuit de Virginie et elle pouvait admirer ce large fessier d’une blancheur nacrée, elle ne put s’empêcher de le caresser, juste à côté d’elle Christine couchée sur les genoux de sa fille Sophie exposait son plantureux fessier encore bien blanc. Sophie était heureuse de pouvoir enfin se venger de toutes les fessées reçues, elle glissa même ses doigts entre les fesses serrées pour les écarter. C'était vraiment plaisant cette petite humiliation supplémentaire après la cuisante fessée qu'elle venait de recevoir.

La jeune gouvernante annonça.

- à mon signal vous commencez à claquer ces derrières bien blancs, ils doivent être très rouges rapidement, je compte sur vous. Sylvie donnera le rythme. Attention à vos doigts si vous ne fessez pas assez fort.

Cette remarque était inutile car toutes les dames étaient assises sur des fessiers douloureux et les punies qui leurs présentaient leurs fesses allaient sans aucun doute recevoir une magistrale correction.

Au claquement de mains de Mélanie le concert commença, des cris et des pleurs mêlés au bruit sec des claques sur la peau nue, c'était un spectacle merveilleux pour les trois spectatrices.

Mélanie surveillait Sylvie, c'était sa première fessée mais elle se débrouillait très bien et la petite Margot braillait et faisait des sauts sur ses genoux au rythme des vigoureuses claques que la sévère dame lui administrait.



Tout les fessiers étaient maintenant cramoisis, il était temps de passer à la deuxième partie du rituel. Les punies purent se relever mais les culottes restèrent baissées et les chemises de nuit furent épinglées dans le dos par Mildred et Agathe. Les autres étaient parties chercher l'instrument de leur punition. Adélaïde avait prit la main de Sylvie pour la conduire devant les cannes. Sylvie eut un petit frisson en voyant ce redoutable instrument, elle l'avait vu en passant devant mais le toucher et savoir qu'il allait bientôt cingler ses fesses était effrayant  elle ne put retenir quelques larmes en tendant la canne à Margot. Celle-ci avait séché les siennes et nul doute qu'elle allait se venger de la cuisante fessée qu'elle venait de recevoir. Tout le monde était en place, les fessiers avaient à nouveau été mis à nu, seule restait debout Margot et Virginie qui tenait leur canne ainsi que Sylvie et Adélaïde qui se demandait ce qui allait se passer. Elles furent vite renseignées, Mildred avait placé deux chaises face aux autres. Mélanie indiqua à Sylvie et Adélaïde leur position. C'était habituel pour la baronne mais nouveau pour sa cousine.

- vous posez vos mains sur la chaise et vous tendez bien vos jolies fesses. Margot et Virginie, montrez nous ces derrières.

La honte était totale pour les deux dames les plus âgées, elles tournaient le dos aux autres donc leurs fesses bien rouges étaient présentées à toute la famille Toutes se régalaient du spectacle et ne perdaient pas une miette du tableau formé par les deux larges fessiers exposés honteusement. Sylvie pleurait déjà ce qui fit sourire Mildred et Agathe,  décidément miss Mélanie avait toujours de bonnes idées.

Comme la dernière fois Mélanie avait décidé que la canne serait administrée séparément, Sylvie et Adélaïde durent ainsi rester penchées sur la chaise pendant le concert de la fessée aux instruments. C'était très humiliant mais surtout très angoissant,  quand ce fut leur tour, Mélanie décida qu'elle recevrait la fessée l'une après l'autre pour qu'on les entendent bien compter.

- Virginie tu commences, 12 coups, 9 sur ces bonnes grosses fesses et les 3 derniers sur les cuisses. Adélaïde n'oublie pas de compter !



La baronne Adélaïde fut courageuse, elle reçut sa correction sans bouger, elle cria bien sûr, surtout quand la canne mordit la tendre chair de ses cuisses juste sous les fesses. Elle pleurait à chaudes larmes quand Virginie reposa la canne. Mélanie passa sa main sur les fesses striées par l'instrument.

 - c'est très bien ma chérie, tu vas t'en rappeler pendant tout le mois qui vient.

Margot s'était approchée de Sylvie, elle avait posé la canne sur les fesses comme elle l'avait vu faire précédemment et comme miss Mélanie le faisait quand elle punissait avec la canne. Celle-ci regardait la jeune fille avec admiration, cette petite apprenait vite. Elle demanda à Mildred de tenir les mains de Sylvie.

- c'est la première fois que notre petite Sylvie reçoit la canne, elle va être courageuse mais il vaut mieux éviter qu'elle ne bouge et que Margot soit obligée de recommencer n'est ce pas ?

La pauvre Sylvie continuait de pleurer, elle ne pensait plus aux nombreuses paires d'yeux rivés sur ses fesses mais à la correction qui allait lui brûler la croupe.

Le premier coup la fit hurler, c'était une brûlure qui semblait lui fendre les fesses, elle cria "un", Mildred heureusement la maintenait fermement, elle ne reçut que deux coups supplémentaires pour ne pas avoir compté.

Elle se demandait comment elle allait pouvoir s'asseoir, elle eu rapidement la réponse car Mildred lui avait épinglé la chemise de nuit dans le dos et Mélanie lui indiquait la chaise en lui caressant les fesses.

- c'est très bien ma petite Sylvie, pour une première fessée à la canne tu t'es très bien comportée, j'espère que je ne serai pas obligée de te l'administrer bientôt.

Elle fit une grimace en s'asseyant mais c'était quand même moins douloureux que la fessée. Et puis cette petite chipie de Margot qui venait de la corriger lui tendait humblement la brosse à cheveux qui allait fesser son joli derrière.



Finalement une fois la fessée terminée, ce nouveau rituel avait du bon. Margot hurlait sous la brûlure de la brosse, elle écartait largement ses cuisses puis resserrait ses fesses c'était un charmant spectacle.

Le temps de coin à exposer ses fesses bien rouges parut finalement assez doux à Sylvie même si celles-ci étaient encore très douloureuses.

Elle faisait maintenant vraiment partie de la famille.

Epilogue

Une fois que Sylvie eut réussi son initiation au cours du rituel et ait également démontré qu'elle pouvait correctement châtier, Mildred revint à son idée originelle d'utiliser Sylvie comme remplaçante occasionnelle dans le jardin afin de la soulager. Bien sûr, une brosse à cheveux n'était pas une canne flexible, mais elle avait utilisé parfaitement cette instrument sur le joli derrière de Margot, c’était plutôt prometteur.

Lors de leur réunion suivante le soir, alors que les trois fesseuses avaient terminé leurs tâches claquantes et cuisantes dans les dortoirs, Mildred soumis son idée à la gouvernante, celle-ci approuva, cela valait la peine d'être essayé, elles ont ensuite porté un toast à la future carrière de Sylvie.

Le lendemain matin, Mildred en a parlé à Sylvie et lui a également tendu la canne puis elle a quitté le parc pour aller à la bibliothèque faire des recherches sur de futurs projets de jardins.

Bien sûr, avant de laisser Sylvie seule, elle a exhorté toutes les dames, jeunes ou âgées à être aussi obéissantes avec Sylvie qu'elles l'étaient à elle et si Sylvie le jugeait nécessaire, à se soumettre à la canne sans résistance ni récriminations.

La plupart ont pris la nouvelle calmement, Sylvie était plus âgée que Mildred, ce qui réduisait l'embarras d'être punie par elle, au moins pour les plus âgées.

Seuls deux des dames présentes n’appréciaient pas la nouvelle règle. Margot craignait que Sylvie ne nourrisse encore de la rancune pour l'usage sévère qu’elle avait fait de la canne pendant le rituel. Elle avait déjà expérimenté que Sylvie pouvait être très sévère, la brosse à cheveux dans la main de Sylvie avait été très douloureuse, et il lui était facile d'imaginer à quel point la canne serait pire.

Il y avait surtout la cousine de Sylvie, la baronne Adélaïde qui avait le même âge qu'elle. Elle avait pensé trouver une amie en Sylvie, une amie qui l'admirait et avait besoin de son aide, elle ne supportait pas l'idée que cette nouvelle venue se place désormais au-dessus d'elle.

Il aurait certainement été plus intelligent de garder cela pour elle. Mais Adélaïde était tellement mortifiée et agacée que dès que Miss Mildred eut disparu dans le château, elle fit une remarque très désobligeante à ce sujet.

Qu'y avait-il d'autre à faire pour Sylvie si elle ne voulait pas perdre le respect de tout le monde dès le début que de prendre des mesures strictes.

- baisse ta culotte immédiatement ma petite chérie, je veux voir tes fesses nues et  que tu prennes la position prescrite pour recevoir la punition que nécessite ton manque de respect envers moi. Je te rappelle ma petite Adélaïde que je suis la responsable maintenant.

Sylvie avait fait un gros effort pour donner à sa voix un ton tranchant et inflexible.

Tout le monde la regardait et Adélaïde était bouche bée. Elle ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide et autoritaire de sa cousine.

Mais comme elle avait été habituée à prendre rapidement la position de punition sous les ordres de Miss Mildred, elle  fit automatiquement tout ce que Sylvie lui avait demandé. Elle ne dit rien et quelques instants plus tard, elle tendait vers sa cousine ses fesses rebondies encore bien rouges de la rémanence d'hier soir, ses mains posées sur ses genoux légèrement fléchis selon le règlement.



Sylvie se pencha brièvement vers Adélaïde et murmura avec un peu de regret.

-  je suis désolée, Adélaïde, mais tu ne me laisses pas le choix !

Puis elle se redressa, frotta une fois la canne sur les courbes qui se tendaient vers elle et annonça à haute voix

- je pense qu'une bonne douzaine convient à cette impudence. Qui comptera, s'il vous plaît, pour que je puisse me concentrer entièrement sur le châtiment ?

- moi, moi 

les sœurs Louison et Émilie avaient répondu à l'unisson.

- très bien ! Vous deux alors !

Sylvie avait répondu en souriant, puis s'adressant plus sévèrement à sa cousine,

- tu restes courbée si tu ne veux pas recevoir quelques coups supplémentaire ! C'est clair ?

- oui, Miss Sylvie

 Adélaïde n’avait pas réfléchi en disant « Miss ». Mais elle et Sylvie savaient que leur relation avait beaucoup changé à partir de ce moment.

Le souple instrument de punition siffla douze fois, suivi à chaque fois d'un claquement sec et d'un cri strident d'Adélaïde. Les sœurs compteuses avaient bien du mal à tenir leur arrière-grand-mère. Mais Sylvie frappait lentement et Adélaïde réussi à garder ses fesses bien présentées ou du moins à se remettre rapidement en place.

Ce n'est que lorsque Sylvie eut posé la canne, qu’elle releva sa cousine et la serra dans ses bras que celle-ci se mit à sangloter de façon incontrôlable.

- je ne le referai plus ! Je ne le referai plus !"

Elle pleurait à chaudes larmes tandis que Sylvie lui caressait les cheveux et de l'autre main ses fesses bien zébrées.

- oui, oui, ma chérie, je te crois et te pardonne. Mais j'espère que tu comprends que j’étais obligée de faire ça !

Ses paroles et ses caresses n'ont pas nui à la réputation de Sylvie, bien  au contraire, toutes avaient ressenti cette punition comme l'expression d'une sévérité maternelle et plus personne ne refuserait d'obéir à Sylvie à l'avenir.

Et ce soir-là au dortoir, alors qu'Adélaïde était logiquement sujette à une nouvelle rémanence et qu'elle pleurait couchée sur les genoux de Mildred



elle n'éprouva aucun reproche à l'encontre de sa cousine. Au lieu de cela, elle ressentit un grand respect pour elle.

Mildred, qui avait observé la punition d’Adélaïde depuis la fenêtre de la bibliothèque, en fit état le soir à Mélanie. Il fut décidé que Sylvie serait désormais assistante permanente pour la surveillance du jardin, c’était encore un autre changement dans les règles du château sous l'égide de la nouvelle gouvernante d'origine anglaise, Miss Mélanie Scott.

Peut-être s'agissait-il d'établir désormais une nouvelle hiérarchie au sein de la famille qui ne repose plus sur les générations mais sur les capacités de l'individu.

Que dirait Miss Simpson, l'ancienne gouvernante, de ces changements ? Serait-elle consternée ou ravie ?



Fin du Manoir des dames.

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