vendredi 28 juillet 2023

Le manoir des dames, la fin 1

Voici enfin la dernière partie de ce long récit, écrit à deux mains avec mon amie Agnès. Je vous rappelle qu'il est publié sur son site en Anglais.

Pour une meilleure compréhension, j'invite les nouveaux venu sur mon blog à lire les deux parties précédemment publiées.

Les personnages étant nombreux je vous remets le casting de cette série claquante et cuisante.



Casting :

La Baronne Adélaïde de Bois Blanc âgée de 75 ans  fessier rebondi et dodu

Sylvie une cousine d’Adélaïde âgée de 73 ans  large fessier bien rebondi

Irène fille d'Adélaïde âgée de 55 ans  petit fessier         

               Virginie  fille d'Irène 35 ans    large et beau fessier blanc laiteux

                                  Lola fille de Virginie 18 ans  petit fessier bien ferme et blanc

                                  Marion fille  de Virginie 16 ans  fessier bien rebondi  blanc laiteux

                Isabelle fille d'Irène 33 ans   fessier rebondi et fer

                                    Camille fille d'Isabelle 14 ans  fessier bien rebondi

 

Christine fille d'Adélaïde âgée de 53 ans  fessier volumineux et souple      

                Sophie fille de Christine 34 ans  petit fessier très musclé

                                  Louison fille de Sophie 15 ans  petit fessier bien ferme

                                  Emilie fille de Sophie 14 ans  petit fessier bien ferme                                           

                 Elodie fille de Christine 33 ans  fessier dodu       

                                  Margot fille d'Elodie 15 ans  fessier bien rebondi et potelé

 

 

Le personnel :

Miss Simpson gouvernante âgée de 70 ans vient de prendre sa retraite.

Miss Mélanie Scott nouvelle gouvernante âgée de 30 ans

Agathe la cuisinière âgée de 45 ans

Mildred la femme de chambre âgée de 19 ans

 

Sylvie découvre le manoir


Adélaïde avait reçu une lettre de sa cousine Sylvie. C'était une cousine éloignée qui  avait le même âge qu'elle et elle avait de l’affection pour elle. Elle savait qu'elle était veuve depuis deux ans. Dans cette lettre Sylvie lui expliquait qu'elle avait de gros soucis financiers, elle avait du vendre sa maison pour payer ses dettes et elle se retrouvait sans ressources. 

Adélaïde fut émue par la situation de Sylvie et décida de l'aider mais il fallait d'abord en parler à la jeune gouvernante miss Mélanie.

Miss Mélanie posa des questions bien sûr, comment cette dame c'était retrouvée dans cette situation. Adélaïde du lui expliquer que sa cousine avait un gros défaut c'était une addiction aux jeux, depuis le décès de son mari, elle jouait au casino.

Mélanie fronça les sourcils et en souriant répondit à Adélaïde.

- c'est tout à votre honneur de vouloir aider votre cousine, effectivement nous ne pouvons pas la laisser dans cette situation. Je pense par ailleurs que malgré son âge son comportement immature bénéficiera grandement de l'éducation du manoir.

Adélaïde la regarda avec un regard  interrogateur.

- bien sûr, si Sylvie est accueillie au manoir, elle sera soumise aux mêmes règles que tout le monde. Je pense qu'une éducation stricte ne peux que lui faire du bien. Vous pouvez l'appeler pour lui dire qu'elle peut venir quand elle veut.

Deux jours plus tard, Sylvie arrivait aux manoirs, elle n'avait que deux valises pour tout bagage. C'était une dame de taille moyenne, avec des formes malgré ses 70 ans, une belle paire de fesses moulées dans un pantalon, c'est la première chose que Mélanie remarqua quand Adélaïde lui présenta sa cousine.

Quand elle était entrée dans le hall, la première chose que Sylvie avait vue c'était une dame mains sur la tête, la jupe épinglée dans le dos et la culotte baissée aux genoux exposant une paire de fesses bien rouges. 



Elle avait été surprise car bien qu'elle fut au courant que les jeunes filles du manoir étaient encore soumises aux châtiments corporels, les fesses rouges exposées lui semblait appartenir à une dame d'âge mûre plutôt qu'à une jeune fille. C'était en effet celle de Virginie une dame de 35 ans qui venait de recevoir par miss Agathe la cuisinière une magistrale fessée pour lui avoir mal répondu.

Adélaïde avait prévenu par téléphone sa cousine que désormais c'était miss Mélanie la jeune gouvernante qui gérait le manoir et toute son organisation matérielle.

Miss Mélanie fit entrer Sylvie dans son bureau. Celle-ci ne manqua pas de remarquer deux cannes posées contre le mur, ainsi qu'un paddle et un martinet sur le bureau.

- je dois vous expliquer un peu la vie au manoir, je pense quAdélaïde vous a expliqué que si vous viviez au manoir vous serez soumise aux même règle que tout les membres de la famille.

Sylvie la regardait en rougissant un peu.

- euh oui, que voulez vous dire madame.

- Miss Mélanie ! à partir de maintenant c’est comme ça que vous devez m’appeler.

- oui, oui pardon Miss Mélanie.

Sylvie avait les joues très rouges, elle était impressionnée par l’autorité de la jeune gouvernante, elle regarda Adélaïde qui se tenait très droite et ne disait rien.

- bien, pour commencer, les pantalons sont interdits ainsi que les collants, dès que vous serez dans votre chambre, vous vous changerez.

- mais, Miss

Mélanie fronça les sourcils et fixa Sylvie.

- autre chose, le mot ‘’mais’’ est interdit dans votre bouche à partir d’aujourd’hui, chaque fois que vous recevrez une instructions, vous répondrez, oui miss !!

- bien Miss Mélanie… mais…

La jeune gouvernante lui lança un regard noir.

- pardon, j’ai mal entendu ! qu’est ce que je viens de dire !

Sylvie se mit à bégayer et regarda ses pieds.

- oui ….oui... pardon Miss Mélanie, je...je… Mais…

Mélanie se leva brusquement.

- je crois qu’il va falloir que j’emploie une autre méthode.

Elle posa une chaise au milieu du bureau, s’assit et fit un signe à Sylvie.

- approche un peu !

Sylvie était inquiète, elle se tourna vers Adélaïde qui lui souffla doucement.

- tu ferais mieux d’obéir ma petite Sylvie.

Sylvie s’approcha de Mélanie qui la regardait sévèrement. Dès qu’elle fut devant elle, elle entrepris de déboutonner le pantalon, Sylvie essaya de repousser ces mains.

- mais, que faites vous, non, non !

Mélanie calmement, claqua la cuisse droite sur le pantalon.

- je te conseille de te laisser faire ma petite Sylvie, sinon j’appelle Mildred.

Sylvie était complètement paniquée, elle regarda à nouveau Adélaïde qui détourna le regard pour lui signifier qu'elle ne pouvait rien faire.

Pendant ce temps Mélanie avait déboutonné le pantalon et l'avait brusquement descendu jusqu'au genoux de Sylvie. Celle-ci poussa un petit cri et mis ses mains sur son pubis. Elle portait une culotte blanche en dentelle très sexy qui était très échancrée et découvrait largement son beau fessier de dame mature. Mélanie la regarda en souriant, elle savait que cette dame allait rapidement perdre ces petits réflexes pudiques.

- mets tes mains sur la tête, vite !!

Sylvie obéi sans réfléchir, elle d’habitude si fière et autoritaire n’osait rien dire, elle savait que de toute façon elle n’avait pas de choix.

Mélanie glissa ses deux pouces dans l’élastique de la culotte et elle la fit descendre lentement.

- mais miss Mélanie, que faites vous ?

- encore un ‘’mais’’, décidément vous méritez vraiment la fessée que je vais vous administrer ma petite Sylvie.

- la… la fessée… Miss Mélanie...je...noon.

La culotte avait franchi la rondeur des fesses, doucement Mélanie lui prit la main et la dirigea pour qu’elle s’allonge en travers de ses genoux.

Sylvie croyait vivre un rêve ou plutôt un cauchemar, mais soudain la brûlure sur sa fesse droite puis immédiatement la gauche la ramena à la réalité.

Elle recevait une fessée déculottée comme quand elle avait 10 ans, elle se mit à crier et à battre des jambes, Mélanie ne donnait jamais une fessée pour rire, c’était une magistrale fessée que la dame de 70 ans recevait pour son arrivée au manoir.

Quand elle fut autorisée à se relever, ses fesses étaient écarlates, son pantalon et sa culotte étaient enroulés autour de ses chevilles. Mélanie lui fit lever les pieds pour les enlever complètement. Sylvie complètement abasourdie ne disait rien elle pleurait comme une gamine punie. La jeune gouvernante s’adressa à Adélaïde.

- tu accompagnes Sylvie au dortoir pour qu’elle mette une tenue correct. Tu lui montreras comment écrire son nom sur le tableau.

- oui, Miss Mélanie !  Dans sa chambre puis au au tableau  Bien sûr Miss Mélanie !

La baronne essayait d'être très polie car elle sentait une certaine irritation chez la jeune gouvernante.

Elle ramassa le pantalon et la culotte de Sylvie par terre et prit la main de sa cousine qui pleurait toujours.

- allez, Sylvie,



Elle la tira rapidement derrière elle pour s'éloigner de Miss Mélanie. Elle était presque sûre que très bientôt ce serait elle qui serait couchée sur ses genoux. Une fois dans le couloir, elle fut submergée par la culpabilité.  

- je suis vraiment désolée, Sylvie, de ne pas t'avoir prévenu du 'mais', mais également que nous, les adultes et même si nous sommes âgées, pouvons être sévèrement punies à tout moment.

Elle relâcha la main de sa cousine et la serra fortement dans ses bras, l'embrassant même sur le front.

- tu n'as pas à t'excuser, Adélaïde. Tout est de ma faute de toute façon. J'ai gaspillé toute ma fortune avec mon addiction au jeu et si tu ne m'avais pas permis de venir ici,  j'aurais sombré dans la misère. Je n'aurais pas pu le supporter, tu dois savoir que j'envisageais même de me suicider avant de t'appeler.  Même si mes fesses vont peut être souffrir régulièrement , je suis contente d'être ici.  Je n'aurai plus l'occasion de jouer de l'argent, et n'es tu pas d'accord que je mérite certainement de nombreuses et sévères punitions pour toutes mes bêtises ?  Et je pense que c'est quand même mieux que la mort !

Adélaïde se sentit soulagée.  Elle sourit et reprit la main de Sylvie.

- je suis bien contente que tu le voies  ainsi, ma chérie !

Mais ce bonheur prit fin brusquement lorsqu'une porte du couloir s'ouvrit et que deux filles de la plus jeune génération apparurent.  Il s'agissait des deux sœurs Émilie et Louison, qui faisaient partie de l'équipe de cuisine. Elles poussaient devant elles un chariot à roulettes sur lequel reposait la nourriture qu'elles avaient prise dans la chambre froide.

Les deux couples s'arrêtèrent l'un devant l'autre.  Les filles par surprise, les septuagénaires sous le choc. Sylvie en particulier qui immédiatement pris conscience de sa tenue et se mit à rougir violemment.  Elle couvrit à la hâte son intimité avec ses mains.

Louison, l'aînée des sœurs, fut la première à se ressaisir.

- et bien Adélaïde, c'est ta cousine Sylvie ?

Et comme la baronne ne répondait pas tout de suite, elle salua amicalement Sylvie.

- bienvenue, aux manoir De Bois Blancs Sylvie  !  

Elle haussa les épaules et ajouta en soupirant 

- je vois que tu as déjà remarqué que la vie ici n'est pas exactement une promenade de santé !

Le naturel et le calme avec lesquels la jeune femme parlait, levèrent une partie de l'embarras de la situation. La baronne avait retrouvé sa voix.  

- oui, Miss Mélanie a pensé qu'il fallait coucher ma cousine sur ses genoux ! Quand j'ai annoncé que Sylvie vivrait avec nous à l'avenir, il était prévu qu'elle serait intégrée à la famille à tous égards. Donc c’est ce qui s’est passé, n'est ce pas ?

- ouais bien sûr,

C’était Émilie qui avait pris la parole 

- c'était sûrement juste une fessée à la main n'est-ce pas? Ça ne fait vraiment pas trop mal!

La baronne soupira et dit avec un peu de reproche dans la voix

- oui mais c'était déculottée, Émilie ! Et elle doit se promener maintenant avec son derrière bien rouge et nu devant tout le monde, malgré son âge !

Louison intervint à nouveau avec un air moqueur.  

- mais chère baronne. Vendredi prochain au plus tard, tout le monde pourra voir son derrière nu et bien rouge. Ou pensez-vous qu'elle n'aura pas à participer ?

Et avant qu'Adélaïde ait pu répondre, elle leur fit remarquer que comme elles n'avaient pas hâte de goûter à la cuillère en bois de Miss Agathe, il leur fallait se dépêcher d'apporter les courses à la cuisine.

Elles repartirent avec leur chariot et les deux septuagénaires les ont entendus rire dans le couloir. Adélaïde et Sylvie poursuivirent leur chemin, Sylvie demanda anxieusement en quoi consistait ce fameux rituel du vendredi.

La baronne soupira,

- allons d'abord dans ta chambre et occupons-nous de tes vêtements. Ensuite, je devrai t'expliquer quelques petites choses.

Arrivée dans la chambre préparée pour Sylvie, elle demanda avec étonnement pourquoi il n'y avait pas de lit, mais seulement un fauteuil, un bureau avec une chaise et une armoire.

Adélaïde haussa les épaules et expliqua le dortoir qui avait été décidé par la nouvelle gouvernante. Sylvie dormirait dans le dortoir des deux générations les plus anciennes. Donc avec elle et ses deux filles, Irène et Christine. Un lit y avait déjà été installé hier pour Sylvie.

Et puisque les dortoirs étaient le sujet du moment, elle expliqua également et aussi délicatement que possible, en quoi consistait la rémanence qui se passait  dans les chambres.

Même si elle avait été délicate, Sylvie comprit immédiatement que sa cousine parlait ainsi de la rémanence qui serait son lot ce soir.

- mais je ne veux plus être fessée aujourd'hui. Mon pauvre derrière me fait encore très mal, Adélaïde. 

 Adélaïde secoua la tête avec inquiétude.

- s'il te plaît, ne dis jamais quelque chose comme ça devant Miss Mélanie ou ses aides Mildred et Agathe ma chère Sylvie ! Elles considéreraient cela comme une plainte, voir comme de la rébellion pure et simple. Une punition ordonnée est toujours juste. Tu devras t'en souvenir dorénavant.

- oh ! c'est très sévère ici ? Que m’arriverait il dans un cas pareil, Adélaïde ?

Sylvie devenait de plus en plus consciente de ce dans quoi elle s'était embarquée.

 - mais petite idiote ! Tu ne le devines pas ?

Adélaïde secoua à nouveau la tête. Comme sa cousine pouvait être stupide! Sylvie ne remarqua même pas qu'Adélaïde lui parlait comme si elle était une écolière innocente.

- je serais certainement punie pour ça, n'est-ce pas ?



Sylvie avait répondu naïvement et légèrement inquiète.

- oh oui ! vraiment sévèrement et certainement pas à la main, ma chérie !

Maintenant, la baronne souriait, Sylvie avait manifestement grandi trop à l'abri et n'avait probablement jamais été soumise à une véritable sévérité. Elle savait donc ce que Sylvie demanderait ensuite.

- pas à la main, Adélaïde ?

Adélaïde s'assit sur le fauteuil et tira Sylvie, qui était beaucoup plus fine qu'Adélaïde, en dehors de ses fesses qui étaient assez généreuses, et elle fit en sorte qu'elle s'asseye sur ses genoux, elle caressa doucement ses cheveux.

- et bien, claquer avec la main est la punition la plus légère qui soit.

Ensuite elle énuméra tous les instruments qui étaient utilisés au château à des fins de châtiment. Les yeux de Sylvie s'écarquillaient d'instrument en instrument et ils devinrent humides, enfin, elle murmura en larmes

- je sais que je ne devrais pas dire ça ma chère cousine. Mais je ne veux être punie  avec aucun de ces horribles instruments. Ils doivent tous faire très, très mal, n'est-ce pas ?

Adélaïde lui baisa la tempe.

- oui, bien sûr, ils font tous mal, ma petite ! Mais pas tous de la même façon. Et ne faut-il pas qu'ils fassent mal pour avoir un effet éducatif ? Mais tu as raison, que ce soit avec ces instruments ou même à la main, une fessée n'est jamais souhaitée ! Mais nos souhaits et opinions à ce sujet n'ont pas d'intérêt ici. C'est le cas depuis de nombreuses générations, le pouvoir  des gouvernantes s'est d'abord étendu des filles à la génération des mères et a ensuite continué à s'appliquer lorsqu'elles sont devenues grand-mères. Et après la mort de la baronne Géraldine De Bois Blanc, tous les pouvoirs du château passèrent automatiquement à la gouvernante de l'époque, ce fut la dernière gouvernante choisie par une baronne. Désormais, chaque gouvernante décide seule de son successeur. Comme cela s'est produit il y a seulement quelques semaines, lorsque Miss Simpson a pris sa retraite et que le pouvoir est passé à sa Miss Mélanie Scott. Vous pouvez trouver tout cela désagréable, mais c'est notre tradition, elle est immuable.

Sylvie avait écouté l'explication en pleurant. Elle avait l'air très affligée. Et pour ne pas approfondir davantage ce désespoir, Adélaïde décida de ne pas expliquer pour l'instant le rituel du vendredi.

Au lieu de cela, elle sorti les vêtements de l'uniforme du placard et demanda à Sylvie de se déshabiller complètement. La possibilité de pouvoir enfin couvrir ses fesses la distrayait un instant de l'embarras d'être complètement nue devant sa cousine et de son désespoir. Elle avait été quelque peu intriguée auparavant par la tenue de sa cousine, qui était la même, que celle qu'elle avait déjà vue chez Virginie dans le hall un peu plus tôt. Tout cela ne semblait pas correspondre à son âge ni à son statut.

Elle dut d'abord enfiler une culotte en coton simple, moulante et blanche. Puis un bustier tout aussi blanc. Ces sous-vêtements était complété par un corsage qui n'atteignait que la taille. La très courte jupe plissée à carreaux rouges et verts ne couvrait même pas la moitié de ses cuisses. Ce que Sylvie ne savait pas, c'est que si on lui demandait de se pencher en avant, le bas de sa culotte serait exposé. Ou pour le dire dans l'autre sens tout l'arrière de ses cuisses serait alors disponible pour des punitions rapides à la main ou avec des instruments punitifs appropriés. Pour le haut, cette tenue était complétée par un chemisier vieux rose et en bas par des chaussettes à carreaux  identiques à la jupe et des chaussures plates en cuir marron. Adélaïde lui demanda de tourner lentement sur son axe pour pouvoir l'examiner. Elle souri.

- miss Mélanie va aimer ça ! Je pense qu'elle aimerait aussi voir tes longs cheveux blancs coiffés en deux couettes. Mais nous verrons si j'ai raison !

Sylvie ne se sentait pas du tout à l'aise dans sa nouvelle tenue. Elle tira sur l'ourlet de la jupe courte, mais au moins deux largeurs de main de ses cuisses restèrent nues. Elle pensa

- mais je n'ai plus douze ans !

Et bien qu'elle ne l'ait pas dit, Adélaïde savait ce qu'elle avait en tête. Elle se mit à rire 

- et bien ma chère cousine, tu t'y habitueras comme nous. Miss Mélanie trouve que c'est approprié et puis ce n'est pas à nous d'en juger ! Sinon c'est la fessée couchée sur ses genoux n'est-ce pas ?

Cela ne semblait pas être le genre d'humour qui résonnait chez Sylvie pour le moment.

Adélaïde se rappelait le jour où miss Mélanie les avaient réuni pour leur annoncer que désormais elles allaient porter toutes le même uniforme, ils y avaient eu quelques murmures de protestation et bien sûr cela c'était terminé comme toujours au château. Deux des dames, en l'occurrence ce jour là, Christine et Elodie furent saisies par l'oreille par Mildred et Agathe puis immédiatement couchées sur leurs genoux, les jupes retroussées, les culottes baissées et une magistrale fessée fut administrée sur leurs derrières mis à nu.

Toute tentative de contestation était réprimée de la sorte, miss Mélanie ne tolérait aucun murmure sur ses décisions, elle ne cherchait pas à savoir qui avait protesté, la punition pouvait tomber sur n'importe qui. Ses deux assistantes avaient le libre choix des fesses à corriger, ce jour-là elles avaient choisi les deux plus plantureux derrières, ils étaient maintenant bien rouges et exposés contre le mur comme il se doit.

Ils y avaient eu ensuite l'épisode humiliant où la couturière était venue au château pour prendre les mensurations, elles avaient du attendre en file indienne vêtue juste de leur culotte et de leur soutien-gorge et passer devant la jeune femme qui avec son mètre avait mesuré soigneusement le tour de leur taille, de leurs fesses, la longueur de leur jambes etc...

Le pire avait été le jour où elle avait essayé leur uniforme, qui était directement calqué sur celui des pensionnats anglais des années 50. La découverte de la longueur des jupes qui découvraient la moitié des cuisses avaient été particulièrement humiliante pour les mamans et les grand-mère sans parler d'Adélaïde bien sûr.

Le caractère pratique de l'uniforme pour administrer la fessée avait été expérimenté immédiatement d'ailleurs. Les gémissements, d'Irène, de sa mère et de Virginie n'avait pas été apprécié par la jeune gouvernante et la sanction fut immédiate.

L'essayage avait lieu en public dans la grande salle du château, la couturière était bien sûr présente. Elle avait donc put assister au spectacle de ces trois dames dont deux d'âge mûr couchées sur les genoux de la gouvernante et de ses adjointes, troussées et déculottées comme de vulgaires collégiennes et fessées avec une redoutable brosse à cheveux. Les culottes en coton baissées jusqu'au genoux, l'arrière des cuisses avaient également été rougi.



La jeune couturière compris pourquoi miss Mélanie avait tenu absolument à ce que la ceinture de la jupette fut élastique car quand mes punies furent misent en exposition contre le mur avec les mains sur la tête, les deux assistantes purent facilement coincer l'arrière de la jupe dans la ceinture pour laisser bien visible les fesses et les cuisses écarlates. Adélaïde et ses deux compagnes avaient reçu ce jour là leur première fessée publique en présence d'une étrangère au château, ce n'était qu'une humiliation de plus imposée par la très stricte jeune gouvernante.

Il était bien sûr évident que la jeune couturière ne tiendrait pas sa langue d'ailleurs personne ne lui avait demandé, bientôt tout le monde saurait que la baronne De Bois Blanc recevait la fessée déculottée.

C'était un souvenir cuisant, mais comme elle venait de le dire à Sylvie, maintenant elle était habituée à se promener avec les jambes nues et à montrer sa culotte dès qu'elle devait se pencher un peu trop.

Elle rassembla les vêtements de Sylvie et les mit dans un sac.

- tu n'en auras plus besoin. Nous ferions mieux de les mettre dans notre boîte, qui est régulièrement récupérée par une friperie ! Tout ce que tu as apporté dans tes bagages finira probablement là aussi !

Elle reprit Sylvie par la main.

- allez, je vais te montrer notre dortoir !

Sur le chemin, elles  passèrent là où se trouvait la boîte précédemment mentionnée. Sylvie regarda tristement ses vêtements disparaître dedans, à partir de maintenant, elle allait probablement ressembler à une écolière pour toujours.

Adélaïde montra d'abord à sa cousine le dortoir des filles et celui de leurs mères. Puis elles entrèrent dans le dortoir des plus âgées

Il n'y avait pas grand chose à voir, seulement les quatre lits, Adélaïde en désigna un en lui indiquant que c'était le sien.  Sylvie fixait le seul meuble supplémentaire qui s'y trouvait, c'était une simple chaise avec un dossier haut et sans accoudoirs. Adelaïde sourit à nouveau.

- tu sais à quoi sert cette chaise, Sylvie ?

Sylvie hocha la tête, gênée.

- ça… ça a à voir avec le… comment l'appelez-vous ? La rémanence ?

 - oui, ce soir ce sera Miss Mildred qui s'assiéra dessus ! Elle et Miss Agathe et bien sûr Miss Mélanie tournent entre les dortoirs tous les soirs !



Ce fut à nouveau un choc pour Sylvie, car elle savait déjà que Miss Mildred était l'ancienne femme de chambre et qu'elle n'avait que dix-neuf ans. Plus de dix ans plus jeune que la gouvernante, dont le jeune âge l'avait déjà fait rougir de honte tout à l'heure.

Ensuite, elles se rendirent dans la salle où il y avait le tableau. Il y avait déjà quelques noms dessus,  Adelaïde demanda à sa cousine d'ajouter son nom à  la liste. Elle ajouta.

- je suis désolée. Mais jusqu'à présent, tu es la seule de notre dortoir qui est notée pour la rémanence !

Puis elle reprit la main de Sylvie.

- maintenant, je vais te montrer ton futur lieu de travail, le jardin et je pourrai également te présenter Miss Mildred, qui est en charge des travaux de jardinage. Je travaille également dans ce groupe, mais je suis libre aujourd'hui à cause de ton arrivée.

 

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