Chapitre 2. Fessée aux instruments
Pour les instruments de punition à utiliser pour le second tour, Miss Scott ne souhaitait pas s'écarter de la sélection de Miss Simpson. Mildred fut donc chargée d'aller chercher les instruments et de les placer sur la commode. Bientôt, il y eu donc six brosses à cheveux, quatre belles paddles en bois et deux tawses .
Comme Miss Simpson lui faisait remarquer qu'il manquait la canne d'Adélaïde, Miss Scott lui fit un clin d'œil et lui dit discrètement que celle-ci n'était pas nécessaire ici, car elle avait l'intention de se retirer plus tard avec elle et la baronne dans ses appartements, pour la punition à la canne et ainsi lui dire au revoir en petit comité.
Les six jeunes filles et leurs mères purent enfin quitter le mur, elles gardaient leurs mains sur la tête car Miss Scott n’avait rien dit à ce propos. Celle ci s’adressa d’abord aux deux domestiques,
- Agathe et Mildred prenez une brosse et asseyez vous
Puis elle se tourna vers les quatre mamans rouge de honte d’exposer leurs nudités.
- mesdames, vous pouvez baisser vos mains et vous asseoir après avoir pris chacune une brosse.
Les deux gouvernantes anglaises regardaient en souriant ces dames les fesses nues et très rouges se dirigeant vers la commode pour y prendre les brosses à cheveux qui allaient servir à fesser leurs filles. Elles prirent place sur les quatre chaises restantes, une petite grimace apparu sur leurs visages quand elles posèrent leurs fessiers endoloris sur le bois de la chaise.
- Emilie va voir Mildred, elle va s’occuper de ton petit derrière, quant à toi Lola tes fesses sont pour Agathe, les autres vous allez voir vos mamans.
Lola qui était la plus âgée se mit à gémir.
- mais Miss Mélanie, Miss Agathe m’a déjà fessée, s’il vous plaît Miss, cette fois-ci je pourrais être fessée par ma mère.
Miss Scott fronça les sourcils et elle se dirigea vers Lola, elle la saisit par la taille et la courba sous son bras puis elle leva la main et calmement administra une cinquantaine de claques très fortes sur les fesses rouges si bien présentées. Lola se mit à hurler et à trépigner mais la jeune gouvernante savait donner la fessée même à une jeune adulte et Lola ne pouvait soustraire ses fesses à l’avalanche de claques, quand elle la relâcha, la jeune fille avait de grosses larmes qui coulaient sur ses joues.
- je l’ai déjà dit tout à l’heure à Isabelle et Elodie toute désobéissance ou refus de punition vaut une punition supplémentaire, tu viendras demain matin me voir avec tes tantes, nous réglerons ce petit problème d’indiscipline.
Les cinq autres filles n’en menaient pas large, elles se placèrent donc devant leurs fesseuses respectives, Lola en pleurant s’approcha des genoux d’Agathe, immédiatement celle-ci avec un sourire moqueur lui saisit la main et la bascula en travers de ses genoux, les cinq autres dames firent de même, c’étaient maintenant six joli derrières bien rouges qui étaient exposés aux deux gouvernantes, ils pointaient vers le ciel et semblaient réclamer leurs fessées.
Miss Scott frappa dans ses mains.
- mesdames vous pouvez commencer la vraie punition, je veux que ces demoiselles se souviennent de ce vendredi pendant tout le mois à venir, ces petites fesses sont bien échauffées, la brosse va être très efficace, je veux des paires de fesses écarlates, si jamais l’une d’entre vous ne fesse pas comme je le veux elle fera un petit séjour sur mes genoux pour une fessée supplémentaire.
Ces dernières paroles furent reçue par toutes les participantes comme une menace bien réelle, y compris par Agathe et Mildred qui n’avaient pas encore montré leurs fesses, ainsi elles aussi pouvaient se faire baisser la culotte par cette sévère Miss Mélanie.
Les brosses se levèrent de concert et immédiatement les claquements du bois sur la peau nue se mêla aux cris et aux pleurs des six jeunes filles, c’était un magnifique spectacle, un nouveau ballet de jambes battant l’air et de fesses s’ouvrant largement sans souci de pudeur.
Ce fut une bien belle fessée, les derrières des punies étaient maintenant d’un rouge profond, le haut des cuisses n’avaient pas été épargné. Jugeant la punition suffisante Miss Scott frappa dans ses mains.
- c’est parfait, voilà six fessiers bien rouges, je pense mesdemoiselles que vous allez vous en souvenir pendant un moment, si ce n’était pas le cas je serai là pour vous remettre dans le droit chemin. Levez vous et allez vous remettre contre le mur qu’on puisse admirer vos jolies fesses.
Si elle n’avait pas eu si mal aux fesses les jeunes filles auraient pu admirer les paires de fesses écarlates de leurs grand-mères Irène et Christine et même celle de leur arrière grand-mère Adélaïde qui exposaient leurs derrières bien rouge comme des mauvaises élèves en classe après une bonne fessée. Les quatre mamans qui venaient d’administrer cette si magistrale punition avait elles aussi le loisir de regarder ce spectacle si curieux de trois dames âgées traitées comme des gamines désobéissantes.
Mais maintenant c’était à leur tour d’exposer leurs fesses. Miss Mélanie innova également pour cette punition, habituellement pour recevoir la fessée avec la paddle, elle devait se pencher sur le dossier d’une chaise afin de bien présenter leurs derrières, c’était très humiliant mais elles y étaient habituées. La jeune gouvernante indiqua aux deux domestiques qu’elles pouvaient rester assise, elle fit venir Irène et Christine qui avait les joues aussi rouges que leurs fesses et les fit asseoir également.
- vous allez donner la fessée à ces dames en les couchant sur vos genoux, la paddle est bien adaptée pour cette position et ça va leur rappeler leur jeunesse. Allez vite mes petites chéries en position.
Elle avait à nouveau claqué dans ses mains pour indiquer aux quatre mamans qu’il fallait obéir. Elle avait presque le même âge qu’elles mais elle leur parlait comme à des grandes filles qui reçoivent encore la fessée. Les quatre dames se couchèrent docilement sur les genoux des deux domestiques et des deux grand-mères, Isabelle et Elodie cette fois ci n’avait pas protesté, elles étaient résignées à être punie par la cuisinière et la petite bonne, ce ne serait certainement pas la dernière fois.
Les paddles entrèrent en action simultanément et le concert de cris, de pleurs et de claquements repris, les dames couchées sur les genoux étaient encore souple et leurs jambes battaient l’air frénétiquement. Miss Simpson dut reconnaître que sa jeune collègue avait de bonnes idées, la fessée couchée sur les genoux offrait un bien joli spectacle.
Les quatre punies pleuraient maintenant, les quatre paires de fesses étaient uniformément rouges briques, il était temps de passer à la punition suivante. Adélaïde pensait à sa propre punition, elle avait oublié sa position humiliante, le nez contre le mur et les mains sur la tête, exposant à tout le monde ses fesses rouges qu’habituellement seul Miss Simpson pouvait contempler.
Irène et Christine étaient maintenant debout, Agathe et Mildred se levèrent également pour prendre les tawses. Miss Scott désigna la table.
- vous allez vous pencher sur cette table et bien tendre vos jolis petites fesses. Écartez vous un peu que Agathe et Mildred aient de la place pour vous administrer votre punition.
Les quatre punies avaient regagné le mur pour y exposer leurs fesses écarlates, elles pleuraient bruyamment ce qui énerva Miss Scott.
- cessez de pleurer immédiatement !! vous avez été punies parce que vous l’aviez mérités. Si j’en entend une pleurer, elle va revenir faire un petit séjour sur mes genoux et je vous garantis qu’elle va le regretter !!
Les pleurs cessèrent immédiatement, seul le mouvement des épaules montraient que les quatre mamans punies continuaient à pleurer silencieusement.
Les deux grand-mères exposaient maintenant leurs deux croupes écarlates de la fessée d’échauffement, celle plus large de Christine et celle plus menue d’Irène, mais toutes les deux étaient serrées par l’angoisse de la correction imminente.
Mildred tenait la large lanière de cuir séparée en deux à son extrémité, elle l’avait vue utiliser par la baronne sur les fesses de ses filles mais c’était la première fois qu’elle allait donner la fessée avec ce redoutable instrument. Miss Scott compris qu’elle ne devait pas avoir l’habitude, elle s’adressa à la cuisinière.
- Agathe vous allez montrer à Mildred comment on utilise la tawse.
- bien sûr Miss
La cuisinière avait répondu en souriant, elle se recula légèrement, leva le bras et abattit la lanière sur les fesses tendues de Christine, celle-ci bien qu’habituée aux sévères corrections de sa mère poussa un cri et leva une jambe.
- Aïe, Aïe....Noon
La cuisinière habituée aux charges lourdes avait une force supérieure à celle de la baronne, une trace rouge plus sombre barrait le large fessier de Christine.
- c’est très bien ! A vous Mildred. Ne retenez pas votre bras, les fesses de ces dames sont habituées depuis longtemps à notre chère tawse écossaise.
La jeune bonne leva le bras et la lourde lanière traça une large ligne plus foncée sur le fessier déjà bien rouge d’Irène. Mélanie Scott souriait, malgré son jeune âge Mildred apprenait vite, elle lui serait très utile pour la seconder dans l’éducation de toutes ces dames.
- Parfait, allez y mesdames, une bonne fessée pour les deux grand-mères, ça va leur rappeler le pensionnat.
Elle avait dit ça d’un ton joyeux et en faisant un clin d’oeil à Miss Simpson.
Les deux domestiques étaient vraiment contente d’administrer cette correction à leurs deux maîtresses. Pour le moment ce n’était plus deux nobles dames âgées d’une cinquantaine d’année mais deux collégiennes qui présentaient leurs fesses nues pour recevoir une bonne fessée.
Agathe et Mildred levèrent ensemble les tawses et cinglèrent les deux paires de fesses. Les cris des deux punies se mêlaient aux claquements sur la peau nue, Irène et Christine trépignaient sur place mais bien éduquée par des années de sévère discipline elles ne bougeaient pas, la correction étaient certainement plus sévère que celle administrée par Adélaïde et les pleurs succédèrent rapidement aux cris et aux gémissements.
Les deux gouvernantes appréciaient le spectacle. Miss Simpson se tourna vers sa jeune collègue.
- vous voyez nos deux gentilles domestiques vont vous être d’un grand secours pour tenir cette maison. Je peux partir tranquille.
La punition étaient finie, Irène et Christine rejoignirent les autres membres de la famille qui exposaient leurs derrières rougeoyant. Il était temps de s’occuper de la baronne Adélaïde.
La douzaine de dames pleurant et sanglotant durent rester comme elles étaient. Cela aussi était un changement de rituel, Agathe et Mildred avaient reçu pour instruction de s'assurer que personne ne bouge ou ne retire ses mains de sa tête. Elles avaient également été chargées de décider elle même en toute indépendance, comment celle-ci devaient être punies en cas de désobéissances?
La cuisinière et la bonne rayonnaient, bien sûr, elles avaient assistés au rituel du vendredi de nombreuses fois. Mais ils ne leur seraient jamais venu à l'esprit qu'on leur permette d'y prendre une part active. Et en plus, elles avaient même la possibilité d'administrer les punitions à leur propre discrétion, elles aimaient déjà passionnément et profondément cette nouvelle gouvernante.
A peine les gouvernantes étaient elles sorties avec la baronne, que Mildred s'approcha du mur et examina les douze paires de fesses. Elle s’approcha de chaque dame jeune ou plus âgée, puis passa sa main sur les fesses chaudes et rouges et elle chuchota à l'oreille de la première
- tiens-toi droite et tends bien tes fesses pour que Miss Agathe et ta chère Miss Mildred puissent bien les voir.
Selon la nature du derrière, elle ajoutait un attribut approprié au mot ‘’fesses’’. Avec les filles qui n'étaient qu'un peu plus jeunes qu'elle, c'était alors « tend bien tes petites fesses » ; avec leurs mères, elle parlait parfois de « rondes » ou de « bien dodues ». Et pour la génération suivante, celle d'Irène s'appelaient, "tes vieilles fesses bien rondes" et les fesses de Christine étaient péjorativement appelées "tes grosses fesses".
Il n'y en eu aucune, qui n'obéît pas immédiatement et plus elles étaient âgées, plus tout cela était humiliant. Il était clair pour tout le monde que le nouveau rituel aurait un impact en dehors de celui-ci, désormais, la cuisinière et la femme de chambre joueraient également le rôle de gouvernantes auxiliaires. Et il était déjà clair que les deux étaient vraiment ravies de cela. Les plus âgées en particulier se demandaient si elles ne s'étaient pas comportées de manière trop irrespectueuse et prétentieuse envers les deux dans le passé. Elles craignaient maintenant qu’elles ne se vengent et pas seulement dans le rituel, mais aussi dans d'autres situations de la vie quotidienne.
Bien sûr, elles ont toutes décidées de s'adresser aux deux domestique en disant Miss désormais et d'accepter qu'elles les appellent simplement par leurs prénoms.
Il était tout à fait clair pour elles que les deux domestiques devraient à l’avenir être traitées avec beaucoup de courtoisie, de respect, d'humilité et aussi d'obéissance.
Mildred retourna auprès d'Agathe, elles placèrent deux chaises pour avoir les douze fessiers en vue en permanence et se sont assises.
Aucun cri de la baronne n'avait encore été entendu. Cela laissait supposer que ce serait un long séjour devant le mur pour les filles et les dames et il n'a pas fallu longtemps avant que l'une ou l'autre soient mal à l'aise devant le mur.
Et on put entendre des remontrances sévères de la bouche de la cuisinière ou de la jeune bonne, du genre « Sophie, lève les coudes » ou « Christine, n'oublie pas de bien tendre ton gros derrière ».
Et si il y devait y avoir une nouvelle remarque, elle ne disait rien, mais l'une ou l’autre se levait, allait calmement vers le derrière correspondant et claquait deux fois la désobéissante avec sa main sur chaque fesse.
Bientôt, la surveillance du temps de coin fut accompagnée de cris provenant de l'étage supérieur. Apparemment, les gouvernantes n'avaient pris la peine de fermer aucune porte menant aux appartements de la baronne, il ne restait presque plus rien de l'ancien privilège de l'intimité.
La principale raison pour laquelle Miss Scott avait déplacé la dernière fessée de la baronne dans ses appartements était qu'elle avait conçu un protocole spécial pour l'adieu de Miss Simpson.
La gouvernante retraitée comprit tout de suite quand elle vit Miss Scott décrocher deux cannes du mur. Adélaïde compris également la signification de cela.
- oh, s'il vous plaît…
Mlle Scott se tourna vers elle et lui dit sévèrement
- voulez-vous dire quelque chose, ma très chère baronne ?
- non ! non ! Je ne voulais rien dire, Miss Scott. Veuillez m'excuser !
La nouvelle gouvernante sourit.
- vous allez insister pour être cannée par Miss Simpson une fois de plus, n'est-ce pas ?
- oui ! oui, bien sûr. Comme c'est stupide de ma part. S'il vous plaît, Miss Simpson, faites moi sentir la canne une fois de plus avant de nous quitter !
Les deux gouvernantes souriaient, la nouvelle expliqua que ce n’était pas seulement un adieu, mais également une passation de pouvoir, et que sûrement, la meilleure façon de le faire serait qu'elle et Miss Simpson punissent en même temps.
La baronne se sentit obligée de reprendre la parole.
- oui, Miss Scott. Oui, une passation de pouvoir à deux cannes ? Oui , je comprends, c'est une bonne idée.
La baronne laissa couler ses larmes librement, c'était en partie dû au regret qu'elle ressentait du départ de Miss Simpson. Malgré toute sa rigueur, au fil des anse lle était devenue quasiment membre de la famille.
Sans hésiter ni qu'on lui demande de le faire, elle se dirigea dignement vers le grand piano à queue qui se dressait dans son salon. Elle s'arrêta devant le tabouret du piano, se pencha en avant, y posa les mains, redressa les jambes, cambra le dos et leva la tête le plus haut possible.
C'était la position que Mlle Simpson lui avait enseignée de nombreuses années auparavant, la tête tenue bien droite était destinée à indiquer sa noblesse.
Elle aurait aimé frotter ses larmes, mais elle savait qu'elle n'y était pas autorisée. Elle tressaillit lorsque deux cannes caressèrent soudain ses fesses rouges et cuisantes.
Elle était désespérée, serait-elle capable de supporter deux cannes à la fois ? Elle savait à quel point Miss Simpson serait déçue si elle interférait avec le bon déroulement de la punition.
Bien sûr, elle ne pourrait pas éviter de plier un peu les genoux après chaque coup. Miss Simpson ne s'était jamais opposée à cela, tant qu'elle se dépêchait de redresser ses jambes et de reprendre aussitôt sa position normale.
Mais serait-elle capable de le faire aujourd'hui aussi ? Bien sûr, elle ne voulait pas décevoir Miss Simpson le jour de ses adieux ou l'embarrasser devant la nouvelle gouvernante.
Les cannes quittèrent les fesses, Adélaïde savait que ça devenait sérieux. Elle savait qu'il ne fallait pas serrer ses fesses maintenant, même si sa peur le dictait.
Miss Scott dit sèchement "Attention !"
Et sa canne cingla les fesses déjà préchauffées et avant même qu'elle ne puisse réagir la deuxième canne tenue par Miss Simpson, atterrit sur ses fesses avec un claquement similaire.
La baronne hurla, c'était une douleur, tellement plus forte que tout ce qu'elle avait ressenti auparavant.
Elle plia les genoux et ses mains quittèrent le tabouret pour se diriger vers ses fesses meurtries. Mais avant qu'elles ne les atteignent, elle entendit Miss Simpson lui demander
- Adélaïde ma chérie ! Qu'est-ce que tu fais ?
Les mains s’arrêtèrent et à grand-peine, la baronne les ramena sur le tabouret. Elle gémissait
- ça fait tellement mal, miss !
- il n’y a pas de raison de faire un tel tapage, Adélaïde,
gronda Miss Scott.
- si cela se reproduit, j'appellerai Mildred pour qu'elle te tienne.
- non, s'il vous plaît, Madame
sanglota Adélaïde et elle se força à retrouver la position parfaite.
- je ne vais plus bouger ! S'il vous plaît, continuez. Mais s'il vous plaît, n'appelez pas Mildred !
- peut-être que ça l'aidera si elle compte à haute voix ! Combien de coups recevait-elle habituellement, Miss Simpson ?
- la douzaine classique, Miss Scott. Oui, essayons de compter. Mais nous recommencerons à un !
Miss Simpson était maintenant enfin sûre que Miss Scott était son digne successeur.
Bien sûr, les deux et la baronne également savait qu’aujourd’hui, ce serait une douzaine de double. En plus des deux qu’elle venait de recevoir. Adélaïde aurait aimé le faire remarquer, mais au lieu de ça, elle se mordit les lèvres. Les critiques ou les plaintes concernant les problèmes de châtiment étaient impossible, elle le savait.
Par conséquent, même dans le hall, on entendit la baronne compter en criant le nombre de coups. Il n'y a eu qu'une seule interruption supplémentaire, mais sa demande de pardon fut entendue et la jeune bonne ne fut pas appelée, mais Adélaïde du accepter que cette double frappe ne soit pas décomptée.
Au bout d'un moment des sanglots se firent entendre dans les escaliers et la baronne entra dans la salle, tenue par la main par son ancienne et sa nouvelle gouvernante.
Adélaïde n'était pas la seule à pleurer bruyamment, il avait fallu trop souvent admonester Christine pour mauvaise posture. Si bien que, lorsqu'elles entrèrent tous les trois dans la salle, celle-ci était allongée sur les genoux de la cuisinière, qui claquait son imposant derrière avec une des paddle en bois.
Les gouvernantes s'immobilisèrent puis lâchèrent les mains d’Adélaïde. Miss Scott fit se retourner celles qui se tenaient devant le mur, en conséquence tout le monde regarda en silence la fessée, jusqu'à ce que la cuisinière juge que grand-mère Christine avait appris sa leçon.
La dame mûre voulu se remettre rapidement entre ses compagnes d'infortune. Mais Miss Scott l'arrêta et expliqua que désormais celles qui avaient reçu une punition cuisante devraient dire merci poliment et humblement ensuite.
Elle avait déjà demandé cela à la baronne à l'étage dans ses appartements, mais sans être vue par ses proches.
Miss Scott ajouta que cela serait mieux si c’était accompagné d'une révérence.
Christine, toujours en pleurs, les joues rouges comme une tomate mûre fit une révérence mal assurée et remercia. Miss Scott décida de prévoir un entraînement de révérence dès demain.
On pouvait clairement entendre et voir quel effort cela représentait pour la grand-mère de remercier la cuisinière d'avoir fessé son gros derrière. Personne ne lui avait demandé de choisir ces mots, mais elle avait penser que cela serait signe d’une grande humilité.
Puis l'acte formel d'adieu commença. Miss Scott ordonna à tout le monde de se tenir en cercle avec bien sûr toujours les mains sur la tête.
Puis elle demanda à la baronne, en tant que chef de famille, de trouver quelques mots de remerciement pour la gouvernante retraitée.
Celui-ci trouva des mots vraiment touchants, on sentait que cela venait vraiment du cœur et même si ses fesses étaient encore douloureuses, les larmes qui continuaient à couler étaient clairement sentimentales.
Puis tout le monde écouta les mots d'adieu de Miss Simpson, elle aussi avait les larmes aux yeux. La plupart des membres de la famille aussi, il n'était pas certain que les larmes n'aient été versées en partie parce qu’elles réalisaient maintenant que la nouvelle gouvernante était beaucoup plus stricte que l'ancienne.
Enfin, tout le monde dit au revoir en chœur, et Miss Scott conduisit son prédécesseur jusqu'au taxi qui attendait. Ses bagages s'y trouvaient déjà, un dernier baiser de Miss Scott puis Miss Simpson quitta le domaine après tant de décennies où elle avait veillé comme une mère attentionnée sur toute la famille.
A suivre….
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