La rémanence
Mildred n'était pas pressée, elle avait le temps, seul deux fessées de rémanence était prévue dans le dortoir des plus âgées. Mélanie avait quatre paires de fesses à corriger chez les plus jeunes et Agathe était débordée ce soir également les quatre mamans avaient été punies dans la journée. La jeune bonne marchait dans le couloir et déjà des cris et des pleurs accompagnaient le claquement de la tapette en cuir sur la peau nue.
Dans le dortoir Adélaïde et Sylvie attendaient sagement.
Après le repas, Sylvie avait été surprise de devoir monter immédiatement dans les dortoirs. Adélaïde lui avait expliqué qu'il fallait maintenant se mettre en tenue pour la rémanence, Sylvie avait trouvé ridicule cette chemise de nuit mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Sa surprise fut encore plus grande quand elle vit Christine retrousser la chemise de nuit d'Adélaïde et l'épingler dans le dos pour mettre les fesses à nu. Irène s'approcha et lui proposa son aide.
- je vais fixer ta chemise, Sylvie, c'est impossible à faire soi-même.
Sylvie demanda.
- mais pourquoi ?
Irène lui expliqua qu'il fallait que ses fesses soient bien présentées dès que la gouvernante entrerait dans le dortoir, Sylvie rougit de honte en sentant l'air sur ses fesses. Irène lui fit mettre ses mains sur la tête et lui montra son lit.
- mets toi devant ton lit et ne bouge plus en attendant miss Mildred.
Adélaïde était dans la même tenue et la même position. Bientôt les bruits d'une bonne fessée retentirent depuis le dortoir voisin. C'était très impressionnant pour Sylvie, surtout qu'elle était prête pour en recevoir une également.
Mildred se doutait de l'angoisse qui devait étreindre Sylvie, l'attente faisait également partie de la punition. Quand elle entra dans le dortoir elle sourit de plaisir devant le spectacle. Les deux beaux fessiers de ces dames matures étaient magnifiquement mis en valeur par la chemise de nuit blanche épinglée dans le dos, elle remarqua que les fesses de Sylvie étaient bien serrées.
Elle adorait donner la fessée au large fessier rebondi de la baronne mais celui de sa cousine était aussi appétissant.
Adélaïde était particulièrement soignée par la jeune bonne, il était rare qu'elle évite la rémanence, car Mildred aimait mettre à nu et rougir ses fesses quand elle jardinait. Elle trouvait presque tout les jours quelque chose à lui reprocher et Adélaïde se retrouvait le plus souvent couchée en travers de ses genoux la culotte baissée et les fesses bien rouges.
Les deux paires de fesses étaient encore striées par la fessée à la canne, celle d'Adélaïde était également encore rosée de punition d'Agathe.
Irène et Christine attendait debout devant leur lit mais elle ne présentait pas leurs fesses comme les deux plus âgées. Elle n'était pas mécontente d'assister à la fessée de leur mère qui les avaient si souvent punies et voir comment Sylvie allait réagir à cette première rémanence était aussi intéressant.
Mildred prit la tapette en cuir qui était suspendue à côté de la porte et s'assit sur la chaise à fessée.
- Adélaïde ma chérie vient me voir !
La baronne fit demi-tour et tout en gardant ses mains sur la tête s'approcha des genoux de la jeune femme. Mildred tapota ses cuisses et docilement la dame de 70 ans se coucha en travers de ses genoux. La jeune bonne était habituée à ce cérémonial mais elle y prenait toujours autant de plaisir, avoir à sa merci le derrière rebondi de son ancienne maîtresse était vraiment agréable. Elle caressa les fesses avec la tapette en cuir.
- alors ma petite Adélaïde, on a encore été punie aujourd'hui ? Tu mérites donc cette fessée n'est ce pas ?
- oui miss Mildred.
Adélaïde savait qu'il fallait toujours répondre aux questions.
- tu vas me la demander, n'est ce pas ?
- miss Mildred pouvez-vous me donner la fessée déculottée que j'ai bien méritée.
- avec plaisir ma chérie.
Sylvie était abasourdie d'entendre la soumission de sa cousine, elle l'avait connue arrogante et autoritaire et ce soir elle réclamait docilement à sa jeune bonne de la punir comme une gamine.
Soudain un claquement retenti dans la pièce suivi d'un cri d'Adélaïde, la fessée venait de commencer. La baronne se mit rapidement à pleurer car la rémanence sur ses fesses encore sensibles était très douloureuse. Mais c'était ainsi la fesseuse ne tenait pas compte de l'état des fesses, la punition devait aller à son terme et si la dame avait reçu plusieurs fessées dans la journée elle recevait la même punition que si ses fesses étaient redevenues blanches.
C'était la condition pour l'efficacité de la rémanence, Adélaïde allait certainement sentir la brûlure de la fessée toute la nuit. Irène et Christine se régalait du spectacle de leur mère battant des pieds et ouvrant largement ses fesses, pendant la fessée les dames oubliaient toute pudeur.
Le derrière d'Adélaïde était maintenant rouge brique, il était brûlant, la pauvre baronne sanglotait sur les genoux de Mildred qui souriait ravie de son oeuvre. Elle fit relever la punie qui bien dressée maintenant remis immédiatement ses mains sur sa tête et se replaça debout au pied de son lit. Ses fesses se serraient et se desserraient pour essayer d'atténuer la brûlure.
Sylvie était terrorisée, elle n'avait pas vu la fessée mais elle l'avait entendu, c'était aussi terrible. C'était le but recherché par Mildred, elle l'appela.
- Sylvie, vient un peu ici me montrer tes fesses.
Comme un automate la cousine d'Adélaïde se présenta devant la jeune femme, elle avait déjà les larmes aux yeux, ce qui fit sourire Mildred.
- tu pleures déjà ? Tu devrais garder tes larmes pour ta punition. Allez en position et vite !
Sylvie se dépêche d'obéir, elle était pour la deuxième fois de la journée dans cette position humiliante, elle serra les cuisses ce qui amusa Mildred qui pensa "Tu ne vas pas les garder serrées longtemps ma petite"
En effet dès les premières claques de la tapette en cuir, Sylvie se mit à crier et à battre des pieds comme Adélaïde.
La brûlure était intense bien supérieure à celle d'une fessée à la main, Sylvie pleurait vraiment maintenant, elle avait l'impression que cette fessée ne finirait jamais. Quand enfin elle put se relever, ses mains se dirigèrent immédiatement vers son derrière brûlant, la tapette claqua sur ses mains.
- c'est interdit Sylvie !!! Mets tes mains sur la tête vite !!! Devant ton lit !!!
Elle contempla un instant le spectacle offert par ces deux dames matures sanglotant et serrant convulsivement leurs fesses bien rouges. Elle s'adressa à Irène et Christine.
- au lit maintenant !
Puis elle s'approcha d'Adélaïde et enleva les pinces, la chemise de nuit retomba, elle lui prit la main et la conduisit au lit tout en caressant ses fesses par dessus la chemise de nuit.
- voilà c'est fini ma petite chérie, miss Mildred est contente de toi, tu dors sur le dos et tu ne frottes pas tes fesses.
Ensuite elle embrassa Adélaïde sur le front.
Elle se dirigea vers Sylvie qui sanglotait toujours, elle caressa les fesses brûlantes.
- arrête de pleurer ma petite chérie, tu avais mérité cette fessée, maintenant c'est fini, j'espère que tu te comporteras bien demain et que Miss Agathe qui sera responsable du dortoir demain soir n’aura pas besoin de te donner une nouvelle fessée au coucher
Elle remit la chemise de nuit en place et accompagna également Sylvie jusqu'à son lit. Celle-ci fit une grimace quand ses fesses touchèrent le matelas.
- c'est bien de sentir tes fesses, tu vas bien réfléchir cette nuit, je te rappelle que tu dois dormir sur le dos et ne pas frotter ton derrière.
Elle raccrocha la tapette en cuir à côté de la porte, puis sorti après avoir éteint la lumière.
Dans les dortoirs voisins les fessées n'étaient pas terminées, les pleurs et les claquements sur les fesses nues se faisait encore entendre.
C'était encore une bonne soirée au château, Mildred se dirigea vers la cuisine.
Elle entra dans la cuisine, elle se sentait complètement satisfaite et attendait déjà avec impatience les deux autres. C'était toujours aussi agréable de parler des événements de la journée en buvant un verre de vin avec les collègues.
Elle n'avait jamais pensé être promue éducatrice ici au château. L'offre de la nouvelle gouvernante de l'aider avait été une surprise totale. Mais elle avait tout de suite accepté, tout comme sa collègue, la cuisinière.
Bien que la cuisine ne soit pas son domaine, elle posa trois verres à vin sur la table, sortit une bouteille de vin du réfrigérateur et chercha le tire-bouchon.
Lorsqu'elle l'eut enfin trouvé, Mélanie et Agathe arrivèrent, elle tendit le tire-bouchon à cette dernière puis s’adressant à la jeune gouvernante
- oh Mélanie, c'est une si belle idée de ta part la rémanence. C'est toujours un tel plaisir en fin de journée, et c’est si agréable de savoir que maintenant là-haut dans le dortoir, des fesses brillent et que certaines aimeraient tellement calmer la brûlure, mais n'osent pas parce que nous l'avons interdit.
Il y eu un « pop » et Agathe ajouta
- toutes, y compris celles qui n'étaient pas sur la liste aujourd'hui, ont sans doute résolues d'être extrêmement sérieuses et bien sages demain, vous avez vu comment les fesses de celles qui attendent se contractent systématiquement lorsque la tapette touche le derrière de celle qui est couchée sur tes genoux.
Elle rempli les verres, puis elles trinquèrent.
La gouvernante sirotait son verre en riant
- mais elles savent bien que tout le monde ne pourra pas atteindre cet objectif.
Elle soupira avec un faux air de regret.
- ce ne serait pas si terrible si un soir nous n'entendions aucun claquements dans les dortoirs.
- oh non ce serait horrible !
Agathe sourit et Mildred acquiesça
- c’est sûr que ce serait grave si un soir nous n'avions rien à faire dans un dortoir.
Mélanie devint songeuse.
- peut-être... peut-être devrions-nous établir une règle à ce sujet, juste au cas où cela arriverait. Ce serait peut-être un peu injuste, mais nous pourrions stipuler que dans chaque dortoir, au moins un derrière doit être fessé chaque soir!
- oui, mais comment peut-on déterminer celle dont le pauvre petit derrière va sentir la tapette ?
Agathe secouait légèrement la tête.
- oh, je sais!
Mildred leva un index. Ses yeux brillaient.
- d'abord, on pourrait le justifier par ce qu'Agathe vient de décrire, à savoir l'effet pédagogique des claques retentissantes. Ce qui vient des autres dortoirs n'est pas suffisamment fort pour cela.
- oui, mais comment allons-nous sélectionner la paire de fesses à rougir ?
Agathe trépignait presque.
- patience... patience, Agathe,
Mildred se mit à rire et continua,
- c'est très simple. Nous demandons si l'une d'elle se porte volontaire pour recevoir la fessée. Si c'est le cas, la volontaire reçoit une douzaine de claques avec la tapette. S'il n'y en a pas, alors on tire au sort et celle qui est désignée reçoit deux douzaines de coups !
- ouah!
Mélanie posa son verre et applaudit.
- génial, Mildred ! Je pense que ce sera très excitant de voir comment ces dames décideront. Mais je pense que nous devrions en avoir deux à fesser pour le dortoir des six filles. Un seul serait injuste par rapport aux deux dortoirs de quatre lits. Deux, ce n'est pas vraiment juste non plus. Mais je pense que ces jeunes derrières peuvent facilement le supporter et même largement plus.
Elles trouvèrent cette règle bien pensée et il fut décidé de l'annoncer au petit déjeuner du lendemain matin.
Agathe se mit à rire.
- peut-être entendrons-nous des grognements, voir des plaintes ou des objections ! Du coup quelques noms seront noté sur la liste après une bonne déculottée et la règle ne pourra probablement pas être utilisée demain soir !
- ce n'est pas grave.
Répondit Mélanie.
- un jour on aura ce plaisir, et puis un petit concert de clap, clap au petit déjeuner c'est pas mal non plus !
Elle souriait en pensant à toutes ces paires de fesses bien rouges.
Elles sont enfin allées se coucher, toutes très contente de leur soirée , tandis que dans les dortoirs, certaines avaient encore les mains crispées sur leur couverture pour éviter la tentation de se frotter les fesses brûlantes.
En particulier dans le dortoir des filles, on pouvait entendre des paroles de réconfort mais également des remontrances de la part de celles qui n'avaient pas eu à se coucher sur les genoux de miss Mélanie.
La pauvre Camille sanglotait désespérément
- ça fait si mal ! Si seulement je pouvais frotter mes fesses.
La plus chanceuse d'aujourd'hui, Lola, lui a murmuré.
- Camille, je suis vraiment désolée, mais tu dois être courageuse. Sinon, nous devrons le signaler, tu le sais !
Et l'autre fille aux fesses blanches ajouta avec reproche
- j'espère que tu es consciente que nous allons toutes être punies si nous ne le signalons pas. Et tu ne t'attendrais sûrement pas à ça de notre part, n'est-ce pas ?
Camille sanglota bruyamment et ses mains se serrèrent encore plus sur sa couverture.
- non... non ! Bien sûr que je ne vais pas frotter. Je suis désolée. Pardon, pardon. Je vais le supporter ! Sincèrement, je suis désolée de vous avoir fait peur mes chéries.
Puis le silence se fit. Seule Camille resta éveillée plus longtemps et eut honte de son comportement. Elle savait très bien que lorsqu'elles se réveilleraient demain matin, on leur demanderaient s'il y avait eu des frottements ou si d'autres règles avaient été enfreintes.
Et le mensonge était considéré comme un délit très grave et était généralement puni de la canne. Elle ne pouvait donc pas s'attendre à ce que ses cousines prennent ce risque pour elle. Et elle les signalerait bien sûr elle aussi, si c'était le cas.
Mais son pauvre derrière la brûlait toujours terriblement. Surtout parce qu'elle devait rester allongée sur le dos.
Demain, elle ne voudrait en aucun cas se retrouver sur la liste. Elle le souhaitait ardemment.
Bien sûr, elle n'était pas encore au courant de la nouvelle règle qui stipulait que au cas où aucune d'entre elles ne se retrouverait sur la liste, il y aurait quand même des fesses bien rouges. Elle ne pouvait pas encore se demander si elle offrirait ses fesses dans un tel cas ou si elle risquerait les 24 coups.
Enfin toute la maison s'endormit. Sylvie était aussi restée longtemps éveillée en pensant à sa première journée au château.
De sérieux doutes s'étaient levés dans son esprit quant à savoir si une vie dans la misère sans risquer de recevoir des châtiments corporels presque journaliers n'était pas préférable à cette vie ici. Et dans son esprit l'idée d'évasion apparut mais très vaguement.
Elle écarta l'idée de demander à être autorisée à quitter le château. Elle avait trop peur que cela soit considéré comme inapproprié et que son pauvre derrière souffre à nouveau et en plus elle serait à nouveau sur la liste des punies du coucher.
Elle recommença à pleurer, comme ça avait été humiliant d'être couchée sur les genoux de Mildred, à son âge et par quelqu'un qui aurait put être sa petite-fille. Et elle n'avait pas été en mesure de conserver une once de sa dignité, comme une gamine, elle avait pleuré, sangloté, supplié et promis d'être gentille. Et elle avait donné des coups de pied, tortillé ses fesses de façon ridicule sous les coups de la maudite tapette. Finalement elle cessa de pleurer et s'endormit.
Quand elle s'est réveillée le lendemain matin, la première chose qu'elle a entendue fut des claquements sonores et des gémissements. Depuis hier de tels bruits lui étaient presque familiers.
Mademoiselle Agathe, responsable du dortoir pour les personnes les plus âgées ce jour-là, avait ouvert les rideaux et bruyamment avait crié en frappant dans ses mains.
- bonjour mes chéries. Levez-vous !
Les bruits de fessées ne venaient pas de ce dortoir, mais probablement de l'un des autres. Et comme c'était une voix jeune , Sylvie devina que c'était le dortoir des jeunes filles.
Elle se demanda qui avait donné l'occasion d'une fessée juste après avoir été réveillée. Mais ce n'était en aucun cas rassurant d'entendre quelque chose comme ça en ce moment. Elle sentit ses propres fesses se serrer à chaque claque. Elles se souvenaient clairement trop bien de la rémanence du soir, et immédiatement les souvenirs de celle-ci lui revinrent à l'esprit.
Miss Agathe interrompit sa réflexion avec une question taquine.
- laquelle de vous mes mignonnes aura la gentillesse de m'offrir ses fesses pour une petite rémanence ce soir ? Peut-être encore nos deux aînées ?
Et bien que les cousines sachent très bien que la question était une plaisanterie, elles répondirent d'une seule voix et à leur grand embarras, qu'elles n'en donneraient aucune raison et qu'elles seraient très sages toute la journée.
Puis Miss Agathe posa la question obligatoire mais toujours sur le ton de la plaisanterie
- et vous mes deux petites colombes avez-vous frotté vos jolies fesses hier soir ?
Immédiatement, elles ont juré qu'elles ne l'avaient pas fait.
- c'est vrai Mademoiselle Agathe
a ajouté Sylvie, au bord des larmes.
- est-ce exact?
Miss Agathe interrogeait les deux filles avec une sévérité feinte. Elles ont confirmé et ont ajouté timidement que oui, ce n'était pas un mensonge !
Mademoiselle Agathe riait, amusée de ces réponses empressées et un peu puériles
- eh bien, je veux bien vous croire !
Elles se sont toutes sentie obligée de dire "merci" pour tant de confiance.
Ce n'est qu'après avoir pris une douche dans la salle de bain du dortoir et s'être habillée, qu'une fois dans la salle à manger, elles virent le nom de Camille en premier sur la liste.
Et à droite, on pouvait voir ses yeux déjà rouges et humides. Aux questions chuchotées sur la raison pour laquelle elle avait de nouveau été fessée, elle a répondu qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de poser ses mains sur ses fesses douloureuses dans la nuit. Et ses cousines l'avaient remarqué et avaient dut évidemment le signaler.
Bien sûr, Sylvie était désolée pour la jeune fille, mais en même temps elle était contente de ne pas avoir succombé à la tentation de se frotter les fesses douloureuses. Elle était sûre que les deux plus jeunes de son dortoir l'auraient également dénoncée.
Elle prit la ferme résolution de ne pas figurer sur la liste aujourd'hui. Et elle espérait qu'au moins ses trois camarades seraient capables de faire de même.
Ce fut alors que la gouvernante annonça la nouvelle règle qu'elles avaient décidée la veille en buvant du vin dans la cuisine.
Sylvie se rendit compte qu'il n'y avait aucun espoir d'une soirée sans rémanence. Au moins l'une des quatre sentirait la tapette. Il n'y avait aucun moyen de contourner cela, Sylvie pensa.
- mais je ne veux pas ça, c'est trop injuste.
Il n'a fallu que trois jours pour que la nouvelle règle soit appliquée pour la première fois. Aucune des quatre du dortoir des petites-filles ne figurait sur la liste.
La gouvernante était responsable de leur dortoir ce jour-là. Isabelle, Virginie, Sophie et Élodie étaient déjà en tenue de nuit et les yeux baissés. Personne ne voulait se rendre volontaire pour recevoir la tapette. Miss Mélanie leur expliqua encore la règle, mais personne ne répondit. On tira donc au sort et ce fut Virginie qui n'eu pas de chance.
Elle reçeu 24 coups de tapette en cuir et les trois autres se sentirent extrêmement coupables. Surtout que miss Mélanie utilisait la tapette avec maestria. Au final, les fesses et les cuisses de Virginie étaient d'un beau rouge vif et la dame de 35 ans pleurait et criait sous la cuisson des claques..
Quand elles furent toutes au lit et que Miss Mélanie eut éteint la lumière et quitté le dortoir, la pauvre Virginie mit longtemps à se calmer, les trois autres pleuraient aussi, se sentant tellement coupables.
Et c'est la raison pour laquelle, elles ont décidé de ne pas moucharder le lendemain matin, même si elles ont toutes remarqué que Virginie se retournait sur le ventre et se frottait sauvagement les fesses.
Le lendemain, Mildred était responsable de ce dortoir. Et bien sûr elle leur a demandé s'il y avait eu des frottements.
Toutes se mordaient les lèvres. Ne voulant rien dire.
Bien sûr, Mildred sut immédiatement que Virginie s'était frottée et elle était aussi sûre que ses camarades étaient au courant. Elle regarda Virginie, lui ordonna de la regarder et lui demanda maintenant directement si elle s'était frottée.
Bien sûr, la pauvre ne supporta cette pression et elle avoua.
- bien,
Puis Miss Mildred, se tourna vers les autres,
- et qui ne l'a pas remarqué?
Les trois durent admettre en larmes qu’effectivement elle l'avaient vu.
Ce matin là Sylvie entendit autre chose
Au début, tout semblait normal, puis elle entendit la tapette entrer en action suivi de quelques sanglots. C’était sûr, on avait frotté illégalement et il fallait maintenant payer pour cela. C’était tellement évident que ça ne valait pas vraiment la peine d'être mentionné.
Mais peu de temps après l'arrêt des claquements, un cri strident se fit entendre. Et puis un autre et un autre.
- oh, la canne ! elle reçoit la canne.
fit Adélaïde surprise.
Bien sûr, personne ne savait qui c'était, parce que personne ne savait qui avait été choisi pour la rémanence ce soir-là. Il n'y avait personne du dortoir sur la liste.
Mais lorsque la punition à la canne fut terminée et que les cris se furent transformés en pleurs, de nouveaux cris se sont bientôt joints aux sanglots.
- oh, mais elles ont toutes la canne !
dit Adélaïde horrifiée. Elle se sentait vraiment désolée pour ses petites-filles.
Seule Irène fit durement
- et bien, elles n’avaient qu’à pas mentir.
Sylvie trouva cela assez cruel, mais n'en dit rien.
Lorsqu'elles furent ensuite emmenées déjeuner par Mlle Mélanie et passèrent devant la porte ouverte du dortoir des petites-filles, la troisième fessée à la canne venait de se terminer et elles pouvaient encore jeter un coup d'œil au derrière qui venait d'être canné. C'était celui bien rond mais ferme d'Isabelle.
Après le petit-déjeuner, les petites-filles durent faire une présentation détaillée des événements et également parler de la nouvelle règle et de ce qui arrivait en cas de mensonge le matin.
Et toutes les dames et les filles se sont donné pour objectif de toujours signaler les frottements à partir de maintenant. Ou mieux encore, de ne plus jamais frotter ses fesses, aussi dur que cela puisse être.
Cependant, les arrière-petites-filles ont convenu secrètement qu'au cas où l'application de la règle se présenterait pour elles, elles décideraient par tirage au sort à l'avance qui devrait se porter volontaire. Parce que cela ne signifierait qu'une douzaine de claques. Et donc l'envie de se frotter ne serait pas aussi forte qu'elle l'avait été avec Virginie.
À suivre.